Le prêt étudiant : une solution évidente pour la poursuite d’études dans le supérieur

Le prêt étudiant : une solution évidente pour la poursuite d’études dans le supérieur

7 novembre 2022 0 Par aymen

Financer des études supérieures peut s’avérer une charge très lourde financièrement. Il est parfois difficile pour un étudiant de rassembler l’argent nécessaire pour payer la totalité des frais de scolarité. Cependant, une solution s’offre à vous : le prêt étudiant. Comment obtenir ce crédit pour financer vos études supérieures ?

Conditions d’obtention du prêt étudiant

Le prêt étudiant est un emprunt personnel qui permet aux jeunes souhaitant s’inscrire dans le supérieur, de pouvoir payer leur cursus. Vous pouvez faire une simulation prêt personnel pour vous faire une idée de ce qu’il en sera si vous décidez de demander ce crédit pour vos études.

Ce type de prêt est réservé aux personnes ayant entre 18 et 25 ans. Ces dernières devront être inscrites dans une université ou une école supérieure, afin de pouvoir en bénéficier. Quelle que soit la durée des études envisagées, le demandeur de prêt à l’obligation de présenter une caution parentale. Il devra aussi souscrire un contrat d’assurance. Cette précaution est obligatoire chez certaines banques et nécessaire pour garantir à cette dernière une solvabilité en toutes circonstances. Si la banque décide que votre capacité d’emprunt est bonne, vous pourrez souscrire au prêt.

Le prêt étudiant ne sert-il qu’à payer uniquement les frais de scolarité ?

Le jeune demandeur de prêt étudiant n’a pas l’obligation de justifier les différentes utilisations qu’il fera de l’argent emprunté à la banque. Il peut les utiliser pour financer ces études mais peut aussi les utiliser pour couvrir d’autres dépenses comme payer son loyer ou son transport.

Selon la banque qui vous accorde le prêt, vous pouvez percevoir les fonds de manière progressive. En effet, la structure prêteuse peut mettre la somme demandée en plusieurs fois en versant une partie chaque année au lieu de le faire en une seule et unique fois.

Ce procédé est assez avantageux, car il s’accorde avec les besoins de l’étudiant. Aussi, il présente l’avantage de réduire le coût total du crédit, car les intérêts ne sont appliqués qu’à chaque déblocage des finances nécessaires. Vous pouvez simuler votre demande de crédit en ligne auprès de votre banque pour être mis au courant des différents coûts et intérêts.

Qu’en est-il du remboursement du prêt étudiant ?

Le remboursement d’un prêt étudiant commence à la fin de la période franchise encore appelée « différée de remboursement ». Elle permet à l’étudiant de ne rembourser son prêt que lorsqu’il a fini ses études et qu’il a trouvé un emploi stable. La période de franchise correspond donc à toute la période des études, en plus d’un petit intervalle de temps pour la recherche et l’obtention d’emploi. Il existe deux différentes sortes de différé de remboursement. Il y a le différé total et celui partiel.

Le différé partiel offre la possibilité à l’étudiant de ne payer que les intérêts ainsi que la cotisation d’assurance. Le différé total quant à lui permet à l’étudiant de ne payer que l’assurance. Quand il finit son cursus, il rembourse l’intégralité du crédit perçu.

La solution du différé total est très alléchante, cependant, elle est très coûteuse. En effet, tout au long de la période de franchise, les intérêts dus chaque année s’ajoutent au montant emprunté. Cela produit en fin de compte de nouveaux intérêts.

En général, la durée d’un prêt est limitée à 9 ans. Ainsi, plus la durée du différé est longue, plus celle restante pour le remboursement est courte.

Le remboursement par anticipation du prêt étudiant

Vous pouvez toutefois rembourser votre prêt de façon anticipée dès que vous le souhaitez. Cette opération peut se faire sans justification. Néanmoins, depuis le 1er mai de l’année 2011, une indemnité de remboursement anticipé est prélevée. Elle entre en jeu lorsque le montant remboursé dépasse les 10 000 euros sur une période d’un an. Cette indemnité ne peut aller au-delà de 1 % du montant du crédit si la durée restante est supérieure à 1 an. Lorsqu’elle ne dépasse pas 1 an, l’indemnité est de 0,5 % du crédit.

Notez également que les indemnités ne peuvent pas être supérieures au montant des intérêts que vous devrez payer entre la date de fin du contrat de prêt et celle du remboursement.